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Un hommage à l’identité musicale montréalaise

18 novembre 2021

Depuis près d’un siècle, le Quartier des spectacles de Montréal est une plaque tournante pour les artistes locaux et internationaux.

Avant d’être réimaginée comme projet résidentiel dans le quartier mythique du centre-ville, La Tour Fides abritait Les Éditions Fides. L’éditeur francophone a été à l’avant-garde de la littéraire québécoise et demeure un joueur important dans le milieu. L’essor de la littérature canadienne-française dans la seconde moitié du 20e siècle a coïncidé avec la transformation culturelle du Québec, pendant la Révolution tranquille.

Pour célébrer ce legs culturel et le caractère artistique qui est profondément ancré dans l’ADN de notre ville, nous avons nommé tous nos modèles après des artistes qui nous ont marqués. Certains ont été universellement acclamés, d’autres étaient plus controversés à leur époque. Ils portent tous un héritage universel et se sont tous éloignés des sentiers battus. Leur essence se retrouve dans les salles de concert, les galeries, les musées et les festivals qui animent le Quartier des spectacles.

Sur Facebook et Instagram, le projet de condos publie régulièrement un plan, accompagné d’une citation et d’une illustration numérique rendant hommage à chaque artiste. Chaque type d’unité représente une discipline artistique.

Studios: Musique
Condos à une chambre : Littérature
Condos à deux chambres : Arts visuels
Condos à trois chambres : Jeu d’acteur
Penthouses: Cinématographie
Maisons de ville: Architecture

Le Quartier des spectacles de Montréal fait écho aux sons de musiciens légendaires du monde entier. Regardons de plus près les musiciens intemporels qui nous ont inspiré pour nos studios.

Les compositeurs classiques

Avec deux orchestres de renommée internationale, une compagnie d’opéra et une compagnie de ballet, notre quartier est un paradis pour les amateurs de musique classique.

Fondé en 1934, l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) a fait de la Place des Arts une plaque tournante de la musique classique et contemporaine. Anciennement à la tête du Metropolitan Opera de New York, Wilfrid Pelletier devient le premier directeur artistique des Concerts Symphoniques de Montréal (CSM). Le maestro visionnaire jette les bases de ce qui deviendra l’OSM d’aujourd’hui.

Compositeur, professeur et administrateur musical, Claude Champagne a résidé à Paris de 1921 à 1928 avant de revenir à Montréal. Ses compositions les plus renommées sont Hercule et Orphale (1918), poème symphonique, Suite canadienne pour chœur et orchestre, Symphonie gaspésienne et Altitudes. Une des salles de concert de l’Université de Montréal porte son nom, tout commme une avenue à Outremont.

L’un des élèves les plus doués de Claude Champagne était Pierre Mercure, au Conservatoire de Montréal (1944-1949), qui devient le bassonniste de l’OSM. Il compose Cantate pour une joie (1955) sur sept poèmes écrits par son ami Gabriel Carpentier. Mercure avait une affinité pour les approches transdisciplinaires, et était associé au mouvement « Refus Global » qui dérangeait les normes établies. Il a composé de la musique de chambre, de la musique classique, de la musique de ballet, de la musique orchestrale contemporaine et même de la musique électronique. Entre 1959 et 1963, il compose quatre pièces influencées par la musique concrète, transposant des sons enregistrés sur des appareils électroniques.

Affirmer ma vibration personnelle en termes sonores : voilà comment je définis ma recherche. Je n’attends pas, pour écrire, une inspiration intérieure personnelle et égoïste. Je veux une œuvre dynamique et ascendante. Quelque chose de positif, quelque chose qui s’affirme. Cela n’a rien d’intellectuel. C’est au contraire vibrant, sensible, lyrique. Il s’agit pour moi d’automatisme en musique.

-Pierre Mercure

Wilfrid Pelletier

Claude Champagne

Pierre Mercure

Igor Stravinsky

Henry Mancini

Luciano Pavarotti

Vibrer au son du jazz

Même avant le premier Festival de Jazz de Montréal en 1980, Montréal avait une scène de jazz dynamique, avec une vie nocturne active dans le centre-ville. La prohibition au sud de la frontière a contribué à cristalliser notre réputation de « ville au cent péchés ». Notre esprit musical a fait de notre ville un vivier de maîtres du jazz de renommée mondiale. Le Café St-Michel et Rockhead’s Paradise, au coin de St-Antoine et de la Montagne, accueillaient fréquemment les légendes de la musique afro-américaine telles que BB King, Louis Armstrong et Ella Fitzgerald.

Oscar Peterson a grandi dans la Petite-Bourgogne, au sud du centre-ville de Montréal, et est devenu l’un des pianistes de jazz les plus connus de la ville. Il a été découvert par le producteur de jazz Norman Granz, qui l’a signé chez Verve Records, ouvrant la voie à des collaborations avec Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Clark Terry et Joe Pass.

Le pianiste de jazz montréalais Galt Macdermot a composé plusieurs comédies musicales, dont Hair (1967), et ses sonorités étaient imprégnées d’influences soul et r&b, ce qui en fait une banque d’échantillons parfaite pour les artistes pop et hip hop d’aujourd’hui.

Oscar Peterson

Galt Macdermot

Nina Simone

John Coltrane

Ella Fitzgerald

Miriam Makeba

Oliver Dragojević

Emmenez-moi au bout de la terre

Notre métropole a vu une longue lignée de chansonniers, des quatre coins de la province et de l’Europe.Les grands paroliers et auteurs-compositeurs-interprètes ont une place spéciale dans notre imaginaire collectif. Plusieurs plans de La Tour Fides s’inspirent des grands chansonniers des deux côtés de l’Atlantique.

Charles Aznavour

Édith Piaf

Monique Leyrac

Pauline Julien

Jacques Brel

Claude Léveillée

Serge Gainsbourg

Les légendes du rock & roll

Ils ne sont pas originaires de Montréal, mais ils ont fait une révolution musicale qui s’est répercuté ici. Ils ne sont plus parmi nous, mais leur musique continue de résonner auprès de toutes les générations confondues.